6 conseils pour se lancer en freelance

Business

6 conseils pour se lancer en freelance

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Bientôt 5 mois que je suis indépendante ou freelance en tant que community manager (principalement).

Et avant de me lancer je me suis posé mille questions ! Même quand j’étais dans ma phase de départ de mon ancien boulot, j’étais plus angoissé par les premiers choix à faire car cela déterminait selon moi tout le reste.

Quand j’y pense, ce n’est pas faux (même si on a tous le droit à l’erreur) et ça sauve pas mal de temps/argent/stress en moins de bien se préparer.

Voici mes quelques conseils pour vous aider. La liste est non exhaustive, si jamais vous avez des interrogations autres je pourrais en faire des articles plus spécifiques ou vous répondre en commentaire.

Alors préparez-vous, accrochez bien votre parachute on ne sait jamais et sautez dans le grand bain du monde des freelances !

Bien choisir son statut

Quand j’ai réfléchi à mon statut, j’ai tout de suite pensé à celui d’auto entrepreneur.

C’est un peu le statut passe partout que l’on brandit à celui/celle qui veut se lancer dans le grand bain de l’entreprise et qui ne sait pas trop où il va.

Il est très bien ce statut mais attention, ce n’est pas le seul.

Mon grand conseil avant de remplir quoi que ce soit c’est d’appeler un comptable. Normalement (c’est le cas avec celui que j’ai choisi), chaque comptable vous propose un rendez-vous gratuit pour parler de votre projet et vous aider avec quelques conseils, notamment sur votre statut.

Allez y déjà préparé (votre projet, quelques chiffres comme un prévisionnel, votre situation personnelle…) et il pourra déjà vous proposer des pistes pour prendre votre décision.

Pôle Emploi ne m’a pas du tout aidé et je peux vous dire que de toute manière, ce n’est pas un mystère, que ce soit pour trouver du boulot, vous aider dans vos démarches ou même vous donner un papier, je les trouve limites parfois.

Pour ma part, j’ai choisi le statut EIRL (Entreprise Individuel à Responsabilité Limité) pour plusieurs raisons : j’avais besoin de me lancer rapidement (j’ai littéralement quitté mon ancienne entreprise et le lendemain, ouvert la mienne !), je savais que j’allais dépasser le plafond de chiffre d’affaires en auto-entreprise (32 900€ sur l’année), j’ai une grande liberté (pas de soucis avec des fiches de salaires, je me verse une rémunération en me faisant un simple virement bancaire), la création est plutôt rapide aussi.

Par contre, en EIRL, le patrimoine professionnel et personnel est confondu, ce qui veut dire qu’il faut être extrêmement vigilant car vous serez redevable à titre personnel des dettes de votre entreprise.

Si vous avez des biens (maison, voiture, patrimoine en tout genre…), pensez à bien remplir votre déclaration d’affectation de patrimoine pour distinguer le patrimoine perso du pro.

Si jamais vous avez beaucoup de biens à protéger ou de grande valeur, notaire pour le conseil et protéger vous en amont.

Mon entreprise est en nom propre, mais je peux aussi avoir un nom commercial. C’est pour ça que j’ai choisi Kinomi comme nom pour mon entreprise. Je trouve que cela fait plus professionnel et j’aime beaucoup ce rappel avec mon blog, Kinoko.

6 conseils pour se lancer en freelance

> Mes démarches

Je vais vous expliquer un peu les démarches que j’ai faites pour avoir le droit de facturer mes clients et de travailler en tant qu’indépendante en EIRL. Attention, pour un autre statut, je vous invite à vous renseigner sur les internets car il est possible (même certain), que cela diffère.

N’hésitez pas à demander de l’aide à des entrepreneurs ou des freelances proches de vous. Aucune question n’est bête, il vaut mieux la poser pour se rassurer que de foncer tête baissée.

L’avantage d’ouvrir une entreprise individuelle ou une auto entreprise, c’est que les démarches sont vraiment simplifiées et ne prenne pas trop de temps. Je pense qu’en 20 jours j’avais tout en main (sauf l’ARCE mais on va y revenir).

Je me suis rendue sur le site guichet-entreprises pour effectuer mon inscription auprès de mon CFE (URSAFF) et créer mon entreprise administrativement.

Cela prend 40 min avec toutes les infos et vous pouvez tout suivre en ligne (pas besoin de se prendre le chou avec l’URSAFF et le RSI dès le début du coup).

J’ai reçu en 12 jours mon immatriculation (SIRET) de la part de l’INSEE puis j’ai dû faire un tour au Greffe du Tribunal pour avoir mon extrait d’immatriculation (car déclaration de patrimoine).

Et c’était bon !  Cependant, chose que j’aurais du faire en amont avant tout cela : ma demande d’ACCRE et d’ARCE, car oui c’est possible avant même de créer son entreprise !

L’ACCRE consiste en une exonération partielle de charges sociales pendant un an et l’ARCE est le versement d’une partie de ses allocations chômage sous forme de capital (45% de la totalité de vos allocations versées en deux fois : une fois au début de votre activité, le reste six mois après si vous êtes toujours en activité).

Vous aurez donc un peu d’argent pour débuter et une exonération de charges pendant 1 an (attention, pas sur toutes vos charges mais quand même, c’est chouette).

ANTICIPER LES CHARGES ET VOS FINANCES

Quand je parle de charges et finances, c’est ultra important de prévoir toutes ces choses, car c’est le genre de soucis qui va vite vous poser problème si vous n’anticipez pas.

Je suis quelqu’un d’ultra prévoyant (le genre écureuil) mais j’aime bien avoir mon confort et savoir que je ne vais pas manger des pâtes pendant 1 an.

Le RSI - L'URSAFF - *ajoute l'organisme que tu veux*

Le RSI – L’URSAFF – *ajoute l’organisme que tu veux*

Du coup, je vous conseille fortement de calculer avec plusieurs scénarios possibles.

Si vous démarrez de 0 (sans projets, ni clients), mettez de côté ce qui vous permettra de vivre et payer vos charges sans tuer votre projet dans l’oeuf, soit compter sur l’ARCE ou votre chômage (selon la durée) pour commencer tranquillement votre activité. Sachez que vous pouvez demander le calcul de vos indemnités à Pôle Emploi, c’est bien les seuls à pouvoir vous sortir les chiffres si ça peut vous rassurer (sinon vous avez le simulateur pour avoir une idée).

Si la seule raison qui vous empêche de vous lancer en freelance est l’argent, faites tout pour que celle-ci disparaisse en vous rassurant et en anticipant. C’est possible !

Pour ma part, il n’y a pas eu de pause car j’ai enchaîné directement sur deux missions avec deux clients différents.

Mais j’ai quand même eu le droit d’avoir l’ARCE, ce qui m’a permis de pallier au creux entre ma fin de CDI et mes premières factures.

Pour les charges, vous avez quelques outils qui peuvent vous aider à savoir ce qui va sortir (ici ou ici). Pour les charges sociales (RSI, je t’aime) on compte pour une EIRL environ 35% de charges.

S’ajoute ensuite l’IR (impôt sur le revenu) si vous choisissez cette option (sinon vous avez l’IS – impôts sur les sociétés). Sans parler des différents achats et charges fixes (comptable, abonnement téléphone…)

Pour info concernant la TVA : à ce jour, je suis en franchise de TVA (c’est à dire que ,comme mon CA est inférieur à 32900€, je ne facture pas de TVA et je ne peux pas la récupérer sur mes achats) mais je vais dépasser le CA maximum en AE, je serais donc bientôt en régime réel simplifié (mon EIRL devra reverser chaque semestre la TVA).

C’est dans ces moments là que je me dis que je suis bien contente d’avoir un comptable (pas envie de me prendre le chou avec les chiffres).

Bientôt 5 mois que je suis indépendante ou freelance en tant que community manager (principalement).

Et avant de me lancer je me suis posé mille questions ! Même quand j’étais dans ma phase de départ de mon ancien boulot, j’étais plus angoissé par les premiers choix à faire car cela déterminait selon moi tout le reste.

Quand j’y pense, ce n’est pas faux (même si on a tous le droit à l’erreur) et ça sauve pas mal de temps/argent/stress en moins de bien se préparer.

Voici mes quelques conseils pour vous aider. La liste est non exhaustive, si jamais vous avez des interrogations autres je pourrais en faire des articles plus spécifiques ou vous répondre en commentaire.

Alors préparez-vous, accrochez bien votre parachute on ne sait jamais et sautez dans le grand bain du monde des freelances !

Bien choisir son statut

Quand j’ai réfléchi à mon statut, j’ai tout de suite pensé à celui d’auto entrepreneur.

C’est un peu le statut passe partout que l’on brandit à celui/celle qui veut se lancer dans le grand bain de l’entreprise et qui ne sait pas trop où il va.

Il est très bien ce statut mais attention, ce n’est pas le seul.

Mon grand conseil avant de remplir quoi que ce soit c’est d’appeler un comptable. Normalement (c’est le cas avec celui que j’ai choisi), chaque comptable vous propose un rendez-vous gratuit pour parler de votre projet et vous aider avec quelques conseils, notamment sur votre statut.

Allez y déjà préparé (votre projet, quelques chiffres comme un prévisionnel, votre situation personnelle…) et il pourra déjà vous proposer des pistes pour prendre votre décision.

Pôle Emploi ne m’a pas du tout aidé et je peux vous dire que de toute manière, ce n’est pas un mystère, que ce soit pour trouver du boulot, vous aider dans vos démarches ou même vous donner un papier, je les trouve limites parfois.

Pour ma part, j’ai choisi le statut EIRL (Entreprise Individuel à Responsabilité Limité) pour plusieurs raisons : j’avais besoin de me lancer rapidement (j’ai littéralement quitté mon ancienne entreprise et le lendemain, ouvert la mienne !), je savais que j’allais dépasser le plafond de chiffre d’affaires en auto-entreprise (32 900€ sur l’année), j’ai une grande liberté (pas de soucis avec des fiches de salaires, je me verse une rémunération en me faisant un simple virement bancaire), la création est plutôt rapide aussi.

Par contre, en EIRL, le patrimoine professionnel et personnel est confondu, ce qui veut dire qu’il faut être extrêmement vigilant car vous serez redevable à titre personnel des dettes de votre entreprise.

Si vous avez des biens (maison, voiture, patrimoine en tout genre…), pensez à bien remplir votre déclaration d’affectation de patrimoine pour distinguer le patrimoine perso du pro.

Si jamais vous avez beaucoup de biens à protéger ou de grande valeur, notaire pour le conseil et protéger vous en amont.

Mon entreprise est en nom propre, mais je peux aussi avoir un nom commercial. C’est pour ça que j’ai choisi Kinomi comme nom pour mon entreprise. Je trouve que cela fait plus professionnel et j’aime beaucoup ce rappel avec mon blog, Kinoko.

6 conseils pour se lancer en freelance

> Mes démarches

Je vais vous expliquer un peu les démarches que j’ai faites pour avoir le droit de facturer mes clients et de travailler en tant qu’indépendante en EIRL. Attention, pour un autre statut, je vous invite à vous renseigner sur les internets car il est possible (même certain), que cela diffère.

N’hésitez pas à demander de l’aide à des entrepreneurs ou des freelances proches de vous. Aucune question n’est bête, il vaut mieux la poser pour se rassurer que de foncer tête baissée.

L’avantage d’ouvrir une entreprise individuelle ou une auto entreprise, c’est que les démarches sont vraiment simplifiées et ne prenne pas trop de temps. Je pense qu’en 20 jours j’avais tout en main (sauf l’ARCE mais on va y revenir).

Je me suis rendue sur le site guichet-entreprises pour effectuer mon inscription auprès de mon CFE (URSAFF) et créer mon entreprise administrativement.

Cela prend 40 min avec toutes les infos et vous pouvez tout suivre en ligne (pas besoin de se prendre le chou avec l’URSAFF et le RSI dès le début du coup).

J’ai reçu en 12 jours mon immatriculation (SIRET) de la part de l’INSEE puis j’ai dû faire un tour au Greffe du Tribunal pour avoir mon extrait d’immatriculation (car déclaration de patrimoine).

Et c’était bon !  Cependant, chose que j’aurais du faire en amont avant tout cela : ma demande d’ACCRE et d’ARCE, car oui c’est possible avant même de créer son entreprise !

L’ACCRE consiste en une exonération partielle de charges sociales pendant un an et l’ARCE est le versement d’une partie de ses allocations chômage sous forme de capital (45% de la totalité de vos allocations versées en deux fois : une fois au début de votre activité, le reste six mois après si vous êtes toujours en activité).

Vous aurez donc un peu d’argent pour débuter et une exonération de charges pendant 1 an (attention, pas sur toutes vos charges mais quand même, c’est chouette).

ANTICIPER LES CHARGES ET VOS FINANCES

Quand je parle de charges et finances, c’est ultra important de prévoir toutes ces choses, car c’est le genre de soucis qui va vite vous poser problème si vous n’anticipez pas.

Je suis quelqu’un d’ultra prévoyant (le genre écureuil) mais j’aime bien avoir mon confort et savoir que je ne vais pas manger des pâtes pendant 1 an.

Le RSI - L'URSAFF - *ajoute l'organisme que tu veux*

Le RSI – L’URSAFF – *ajoute l’organisme que tu veux*

Du coup, je vous conseille fortement de calculer avec plusieurs scénarios possibles.

Si vous démarrez de 0 (sans projets, ni clients), mettez de côté ce qui vous permettra de vivre et payer vos charges sans tuer votre projet dans l’oeuf, soit compter sur l’ARCE ou votre chômage (selon la durée) pour commencer tranquillement votre activité. Sachez que vous pouvez demander le calcul de vos indemnités à Pôle Emploi, c’est bien les seuls à pouvoir vous sortir les chiffres si ça peut vous rassurer (sinon vous avez le simulateur pour avoir une idée).

Si la seule raison qui vous empêche de vous lancer en freelance est l’argent, faites tout pour que celle-ci disparaisse en vous rassurant et en anticipant. C’est possible !

Pour ma part, il n’y a pas eu de pause car j’ai enchaîné directement sur deux missions avec deux clients différents.

Mais j’ai quand même eu le droit d’avoir l’ARCE, ce qui m’a permis de pallier au creux entre ma fin de CDI et mes premières factures.

Pour les charges, vous avez quelques outils qui peuvent vous aider à savoir ce qui va sortir (ici ou ici). Pour les charges sociales (RSI, je t’aime) on compte pour une EIRL environ 35% de charges.

S’ajoute ensuite l’IR (impôt sur le revenu) si vous choisissez cette option (sinon vous avez l’IS – impôts sur les sociétés). Sans parler des différents achats et charges fixes (comptable, abonnement téléphone…)

Pour info concernant la TVA : à ce jour, je suis en franchise de TVA (c’est à dire que ,comme mon CA est inférieur à 32900€, je ne facture pas de TVA et je ne peux pas la récupérer sur mes achats) mais je vais dépasser le CA maximum en AE, je serais donc bientôt en régime réel simplifié (mon EIRL devra reverser chaque semestre la TVA).

C’est dans ces moments là que je me dis que je suis bien contente d’avoir un comptable (pas envie de me prendre le chou avec les chiffres).

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