Ce dernier tome de la trilogie de la Faucheuse m’a donné du fil à retordre. Je l’ai trouvé lent, mais surtout j’ai trouvé que l’auteur avait beaucoup brodé autour de la fin pour allonger le suspense artificiellement.
Rajouter à cela des personnages majoritairement creux et un antagoniste très très méchant mais seulement méchant… bah c’est un peu dommage alors que les intrigues et l’univers sont pourtant si prenants !
À cause tout ça je lui met 3,5/5 c’est donc le tome que j’ai le moins apprécié de la trilogie.
Pourtant on retrouve 3 ou 4 scènes très plaisantes à lire, les personnages de Greyson et du Thunderhead ainsi que la fin du livre, sont autant de raisons suffisamment bonnes pour le lire malgré tout.
Rien que pour ça il vaut le coup de le lire. Je trouve aussi que la fin d’un roman (d’une trilogie de surcroît) est un exercice on ne peut plus difficile.
Et personnellement j’ai vraiment apprécié la lecture de cette fin, vraiment bien réalisée par l’auteur.
Certains chapitres sont entrecoupés par des extraits de critiques et d’analyse de livre religieux.
On comprend que les évènements du tome 3 ont eut tellement d’impact sur le monde qu’ils ont atteint une sorte de niveau de sainteté.
Une sorte de nouvelle bible en retracerait l’histoire mais de manière totalement extrapolée et mythologique.
J’ai bien aimé l’intention derrière ces extraits. Ça me donnerait presque l’envie d’un récit où l’on suivrait des théologiens entrain d’essayer de comprendre la vérité historique derrière le texte religieux.