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Je connais trop bien ce sentiment de jamais assez bien. De donner toujours plus, de faire plus que le maximum, de faire en sorte de faire comme il faut.
Et pourtant, on se sent souvent insatisfait voir blessé, déprimé parce que le but n’est jamais atteint ou jamais suffisant selon nous.
C’est ce sentiment de jamais suffisant que je vous partageais dans une vidéo et sur lequel je voulais revenir, avec quelques pistes pour améliorer ce comportement qui nous fait plus de mal que de bien.
Pourquoi ce sentiment de jamais assez ?
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu cet esprit qui cherchait un truc à faire, une autre chose à découvrir, à explorer.
Même si je n’avais pas terminé la précédente. Avec tout ça, j’ai toujours eu ce sentiment que ce que je faisais ne me suffisait pas et n’irait pas, que ce n’était pas assez.
La satisfaction que j’en retirais n’était pas à la hauteur selon moi. Il y a aussi des cas où j’ai l’impression de ne jamais assez faire pour les autres, pour un projet, pour un événement, (ajoute ce que tu veux ici)… Je cherchais à atteindre l’impossible, un but invisible.
Un truc, je ne sais pas quoi mais tout ce que je faisais ne me donnait pas ce que je voulais : la satisfaction de faire assez, ce qu’il fallait, pour être bien.
J’ai longtemps vécu la tête dans le guidon sans chercher à comprendre que certaines souffrances émotionnelles (et physiques) étaient liées à ce sentiment de jamais assez que je ressentais.
Même si je ne prétends pas avoir trouvé la solution miracle pour aller mieux du jour au lendemain, mettre le doigt sur une chose et la comprendre me permet aujourd’hui de pouvoir vous partager ce que je fais pour ne plus me sentir jamais assez bien.
Apprendre à se satisfaire
La satisfaction est quelque chose de très personnel. Cependant, je pense que c’est aussi très commun (et humain) de pointer le négatif plus que le positif. A ce jeu là, je suis très forte.
Du coup, au lieu de voir tout ce que j’ai accompli, réalisé, réussi, donné, je pointe du doigt et je retiens le : peu mieux faire, plus d’efforts à faire, c’est pas encore ça.
Aujourd’hui, je m’attelle à utiliser mon énergie pour me remercier et me dire bravo.
Oui, bravo. Parce que je suis la première à pouvoir me le dire et que oui, bravo d’avoir réussi à partager ce que je partage avec vous aujourd’hui, bravo pour le projet sur lequel je travaille, bravo pour ce que j’ai réalisé et ce dont je suis fière.
Apprendre à se satisfaire de ce que je fais maintenant me permet d’éviter d’être dans une attente sans fin d’une satisfaction impossible qui n’arrivera peut être jamais (tellement c’est un mirage en fait).