Être perfectionniste

Être Soi

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Tu connais ce tueur en série comme le dit Elizabeth Gilbert dans son livre Comme Par Magie ?

Moi je le connais si bien que j’aimerais lui faire prendre des vacances ! Je suis perfectionniste.

Mais qu’est ce qui se cache derrière ce mot ? Qu’est ce que cela change dans mon quotidien, dans mes projets, dans ma vie ? Et comment faire pour lui faire prendre des vacances à ce perfectionnisme ?

Être perfectionniste, c’est fatiguant

Vouloir toujours que tout soit parfait, c’est épuisant. On se sabote tout seul, on se critique, on ne profite pas de nos victoires ou succès et c’est très du quand on est multipassionnée (ou multipotentiel) car on a pour habitude de réussir plus facilement ce qu’on aime.

Sauf que dès qu’on rencontre un obstacle et qu’on doit faire plus d’efforts pour arriver à ce que l’on souhaite, on n’aime pas du tout ça.

On a plutôt envie de se rouler en boule, de se plaindre et d’attendre que ça passe…

Avoir constamment des objectifs très hauts ou trop ambitieux, prendre en compte l’avis des autres avant le nôtre ou se mettre constamment la pression, cela ne provoque pas une harmonie ou une paix intérieure, bien au contraire.

Frustration, anxiété, stress : un bon cocktail qui peut empirer et personnellement, j’en ai assez.

Le plus dur c’est de savoir que l’on est perfectionniste et de subir ses automatismes. Le bon côté : tu le sais, donc tu peux agir dessus et ne pas laisser ce trait de caractère te contrôler.

Pourquoi suis-je comme ça ?

La peur de mal faire, de l’échec, la peur de ne pas faire correctement, la peur de ne pas être assez, de ne pas correspondre à ce que l’on attend de vous, de ce que vous attendez de vous-même. Beaucoup de peurs en faire, lui aussi c’est un sacré serial killer je trouve.

La peur paralyse, elle est là pour te faire rester dans ta zone de confort (pas si confortable) mais c’est ce que tu connais.

Alors tu y restes et pourtant, tu en souffres. J’ai toujours adoré l’organisation, le côté productif, avoir les choses en ordre (selon mes propres règles), je vois très clairement les choses se dessiner, se relier, le chemin se construire si je sais ce que je souhaite.

Mais ça peut vite devenir obsessionnel et me provoquer de mauvais réflexes ou réactions.

Pour ne pas en souffrir (et faire subir cela à mon entourage aussi), il a fallu commencer à accepter ce comportement, ne pas le rejeter, mais l’accueillir avec plus de bienveillance à chaque fois.

Pour en tirer le meilleur, et faire prendre des vacances à ce qui était négatif pour moi.

Il y a quand même du bon à être perfectionniste

 
Quand on passe un entretien, on te demande souvent tes qualités et tes défauts.
 
Dans les défauts, j’ai souvent parlé de perfectionnisme. Sauf que non, il n’y a pas que du mauvais pour moi dans le côté perfectionniste. Ce sont souvent des personnes organisées, méticuleuses et qui cherchent toujours à bien faire.
 
On peut souvent compter sur elle, que ce soit dans la vie pro ou perso, ce sont des personnes qui feront tout leur possible pour vous satisfaire car c’est ce qu’elle aime.
 
Ce sont des amoureux du détail, les détails qui comptent. Ceux que vous ne verrez pas du premier coup d’oeil mais qui font toute la différence.
 
Être perfectionniste, ce n’est ni une fatalité, ni une malédiction, ni un don : c’est un trait de caractère qu’il faut savoir utiliser pour soi.

Exercice : qu’est ce qu’il peut arriver de pire si je ne fais pas… ?

Alors pour donner un peu de concret au podcast Être Soi (et parce que je trouve ça chouette d’intégrer des choses pratiques que je teste moi même de mon côté), voici ce que je te propose.

Si toi aussi tu te reconnais dans ce comportement perfectionniste et que tu as envie d’enclencher du changement, voici un exercice.

Dans une journée, donne-toi le droit de ne pas faire comme d’habitude malgré la pression que tu te mets.

Admettons qu’il est impossible pour toi de ne pas checker tes mails et que si tu ne le fais pas, tu feras mal un projet ou que tes clients ne seront pas contents.

C’est un comportement imparfait et mauvais pour toi. Pose toi la question : qu’est ce qu’il peut arriver de grave si tu consultes tes emails 2-3 fois par jour maximum ?

Rien. Je te le dis, rien je le fais depuis quelques temps et ça soulage ! Je ne suis ni critiqué, ni mal, au contraire, j’y gagne.

Cette question s’applique à un tas de situation du perfectionniste en herbe. Essayes et dis moi ce que tu en penses 😉

QU’EN PENSES-TU ?

J’aimerais entendre votre avis sur cet épisode dans les commentaires : Est-ce que tu es aussi perfectionniste ?

Merci d’avoir écouté cet épisode ! 💗

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Tu connais ce tueur en série comme le dit Elizabeth Gilbert dans son livre Comme Par Magie ?

Moi je le connais si bien que j’aimerais lui faire prendre des vacances ! Je suis perfectionniste.

Mais qu’est ce qui se cache derrière ce mot ? Qu’est ce que cela change dans mon quotidien, dans mes projets, dans ma vie ? Et comment faire pour lui faire prendre des vacances à ce perfectionnisme ?

Être perfectionniste, c’est fatiguant

Vouloir toujours que tout soit parfait, c’est épuisant. On se sabote tout seul, on se critique, on ne profite pas de nos victoires ou succès et c’est très du quand on est multipassionnée (ou multipotentiel) car on a pour habitude de réussir plus facilement ce qu’on aime.

Sauf que dès qu’on rencontre un obstacle et qu’on doit faire plus d’efforts pour arriver à ce que l’on souhaite, on n’aime pas du tout ça.

On a plutôt envie de se rouler en boule, de se plaindre et d’attendre que ça passe…

Avoir constamment des objectifs très hauts ou trop ambitieux, prendre en compte l’avis des autres avant le nôtre ou se mettre constamment la pression, cela ne provoque pas une harmonie ou une paix intérieure, bien au contraire.

Frustration, anxiété, stress : un bon cocktail qui peut empirer et personnellement, j’en ai assez.

Le plus dur c’est de savoir que l’on est perfectionniste et de subir ses automatismes. Le bon côté : tu le sais, donc tu peux agir dessus et ne pas laisser ce trait de caractère te contrôler.

Pourquoi suis-je comme ça ?

La peur de mal faire, de l’échec, la peur de ne pas faire correctement, la peur de ne pas être assez, de ne pas correspondre à ce que l’on attend de vous, de ce que vous attendez de vous-même. Beaucoup de peurs en faire, lui aussi c’est un sacré serial killer je trouve.

La peur paralyse, elle est là pour te faire rester dans ta zone de confort (pas si confortable) mais c’est ce que tu connais.

Alors tu y restes et pourtant, tu en souffres. J’ai toujours adoré l’organisation, le côté productif, avoir les choses en ordre (selon mes propres règles), je vois très clairement les choses se dessiner, se relier, le chemin se construire si je sais ce que je souhaite.

Mais ça peut vite devenir obsessionnel et me provoquer de mauvais réflexes ou réactions.

Pour ne pas en souffrir (et faire subir cela à mon entourage aussi), il a fallu commencer à accepter ce comportement, ne pas le rejeter, mais l’accueillir avec plus de bienveillance à chaque fois.

Pour en tirer le meilleur, et faire prendre des vacances à ce qui était négatif pour moi.

Il y a quand même du bon à être perfectionniste

 
Quand on passe un entretien, on te demande souvent tes qualités et tes défauts.
 
Dans les défauts, j’ai souvent parlé de perfectionnisme. Sauf que non, il n’y a pas que du mauvais pour moi dans le côté perfectionniste. Ce sont souvent des personnes organisées, méticuleuses et qui cherchent toujours à bien faire.
 
On peut souvent compter sur elle, que ce soit dans la vie pro ou perso, ce sont des personnes qui feront tout leur possible pour vous satisfaire car c’est ce qu’elle aime.
 
Ce sont des amoureux du détail, les détails qui comptent. Ceux que vous ne verrez pas du premier coup d’oeil mais qui font toute la différence.
 
Être perfectionniste, ce n’est ni une fatalité, ni une malédiction, ni un don : c’est un trait de caractère qu’il faut savoir utiliser pour soi.

Exercice : qu’est ce qu’il peut arriver de pire si je ne fais pas… ?

Alors pour donner un peu de concret au podcast Être Soi (et parce que je trouve ça chouette d’intégrer des choses pratiques que je teste moi même de mon côté), voici ce que je te propose.

Si toi aussi tu te reconnais dans ce comportement perfectionniste et que tu as envie d’enclencher du changement, voici un exercice.

Dans une journée, donne-toi le droit de ne pas faire comme d’habitude malgré la pression que tu te mets.

Admettons qu’il est impossible pour toi de ne pas checker tes mails et que si tu ne le fais pas, tu feras mal un projet ou que tes clients ne seront pas contents.

C’est un comportement imparfait et mauvais pour toi. Pose toi la question : qu’est ce qu’il peut arriver de grave si tu consultes tes emails 2-3 fois par jour maximum ?

Rien. Je te le dis, rien je le fais depuis quelques temps et ça soulage ! Je ne suis ni critiqué, ni mal, au contraire, j’y gagne.

Cette question s’applique à un tas de situation du perfectionniste en herbe. Essayes et dis moi ce que tu en penses 😉

QU’EN PENSES-TU ?

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